Yonathan Arfi, réélu à la présidence, entend représenter la « communauté de destin » des juifs de France

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Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), à Paris, le 24 avril 2025.

Yonathan Arfi a été réélu par « acclamations » à la tête du Conseil représentatif des institutions juives de France (le CRIF, qui regroupe 75 associations) pour un second mandat de trois ans, lors d’une assemblée générale qui s’est tenue dimanche 15 juin, à Paris, en présence de 150 délégués.

Unique candidat à sa succession, l’ancien président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) de 2003 à 2005, âgé de 45 ans, reste aux commandes de cette institution, très présente sur la scène politique et médiatique, chargée de « faire émerger une voix commune des juifs de France dans le débat public », explique-t-il. Une mission délicate, d’autant plus depuis les prises de parole publique de certaines personnalités de confession juive critiquant la politique d’Israël à Gaza. Ainsi, la rabbine Delphine Horvilleur a dénoncé, dans une tribune publiée le 8 mai sur le site Tenoua, la « déroute politique » et la « faillite morale » de l’Etat hébreu, appelant à un « sursaut de conscience » face à la « tragédie endurée par les Gazaouis ».

« C’est un homme qui a la charge très difficile de réunir dans un moment où la tendance est au clivage, au sein de la société française comme au sein de la communauté juive, un homme qui a la charge de répondre à toutes les peurs des citoyens de confession juive de manière équilibrée, estime Yossef Murciano, le président de l’UEJF. Et de citer la peur de l’extrême droite, de l’extrême gauche, de la violence antisémite, la peur pour l’existence d’Israël, la peur aussi de la politique menée par Benyamin Netanyahou…

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