« Je suis une maman bordélique et débordée, alors que ma fille a besoin que je sois cadrée et disponible »
Léa Todorov, à son domicile, à Paris, en 2024. MARION LEFLOUR Ce serait une petite fille parfaite, intelligente et drôle, une enfant gaie, précoce évidemment, qui lirait peut-être Hegel. Voilà ce qu’imaginait Léa Todorov, 43 ans, pendant sa grossesse. Et puis le bébé est arrivé, et les regards préoccupés des médecins, et les examens. « Quand on me la ramène, je sais déjà : j’ai raté mon enfant », se rappelle la documentariste dans un texte remuant publié dans De mères en filles. Dix récits de transmission féministe à l’ère de MeToo (Solar, 224 pages, 17,90 euros), à propos de l’arrivée de Sofia, née avec un syndrome génétique rare. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La France buissonnière : « Iro...