
Après près de cinq mois de blocus total dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a autorisé des « pauses tactiques » pour permettre l’acheminement d’aide humanitaire dans l’enclave.
D’abord effectués par la Jordanie, les Emirats arabes unis et l’Egypte, la France vient à son tour de procéder à des largages de denrées.
« Face à l’urgence absolue, nous venons de conduire une opération de largage de vivres à Gaza », a écrit le président Emmanuel Macron, sur le réseau X.
Ce procédé est très critiqué par les associations et l’ONU, pour sa dangerosité et son inefficacité. Le commissaire général de l’office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, assure que le parachutage de vivres est « au moins 100 fois plus coûteux que les camions [qui] transportent deux fois plus d’aide que les avions ». Pour M. Lazzarini, ces largages sont « insuffisants et inefficaces », appelant à l’ouverture complète des points de passage pour acheminer l’aide par voie terrestre.
« L’UNRWA a 6 000 camions chargés avec de l’aide hors de Gaza qui attendent le feu vert pour entrer. L’ONU, incluant l’UNRWA et ses partenaires, a été capable d’acheminer 500 à 600 camions par jour pendant le cessez-le-feu. »
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