

Quelle meilleure occasion que la « super-année électorale » de 2024 pour tester la résilience d’un des piliers fondamentaux de la démocratie ? Cette année-là, 4,1 milliards de personnes dans le monde étaient appelées aux urnes, soit la moitié des habitants de la planète. Quelque 1,6 milliard d’électeurs ont pu exprimer leur voix lors de 74 élections nationales. Sans surprise, dans un contexte où de nombreux indicateurs pointent vers un déclin de la démocratie, l’analyse du déroulement de ces scrutins confirme la tendance.
« Jamais les élections n’ont été confrontées à un ensemble de défis aussi complexes et redoutables qu’aujourd’hui, qu’il s’agisse de campagnes de désinformation, de perturbations dues à des phénomènes climatiques extrêmes ou de déni pur et simple des résultats électoraux », observe Kevin Casas-Zamora, le secrétaire général de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA), en introduction d’un rapport publié lundi 9 juin, à la veille de l’ouverture conférence internationale sur l’intégrité des élections, qui se tiendra à Stockholm, du 10 au 12 juin.
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