
Merci, Victor, pour cette remarque. En effet, on se demande si Trump finira par mettre ses menaces à éxecution, et, à chaque fois, ses délais – deux semaines, cinquante jours, douze jours, dix jours – nous laissent perplexes. Mais une chose est sûre, il y a un changement d’attitude. Trump vient de se rendre compte que Poutine le mène par le bout du nez. Trump est allé très loin dans ses concessions, allant jusqu’à proposer au Kremlin de reconnaître la Crimée russe. Il était prêt à une normalisaton des relations sans conditions, prêt à lever les sanctions, il a proposé tout ceci à Poutine sur un plateau d’argent et ce dernier a refusé. Son hubris et son maximalisme le perdront. Leur dernière conversation par téléphone, le 3 juillet, a duré une heure, sans résultat. Trump a pris la mouche. Le 47e président américain n’a aucune connaissance des dossiers. Il admire Poutine, rêve de gouverner avec les mêmes méthodes et se fait mener en bateau. Il n’est pas le premier.