Son président à peine destitué, la Corée du Sud se lance dans la campagne pour élire son successeur

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Une manifestation contre le président Yoon Suk-yeol, à Séoul, le 5 avril 2025.

Les larmes de joie comme de tristesse ont coulé à flots à l’annonce de la destitution du président conservateur sud-coréen, Yoon Suk-yeol, vendredi 4 avril, saluée à l’étranger comme une nouvelle victoire de la démocratie. Elles n’ont pas eu le temps de sécher que les grandes manœuvres pour lui choisir un successeur ont déjà commencé. La prochaine élection présidentielle doit être organisée dans les soixante jours. La date du 3 juin est évoquée.

Dans les allées du pouvoir à Séoul, le Parti du pouvoir populaire (PPP, au pouvoir) a réuni ses députés, dimanche 6 avril, pour adopter une stratégie en vue du scrutin présidentiel. Le Parti démocrate (PD, opposition) a appelé le président par intérim, Han Duck-soo, à fixer au plus vite la date de l’élection et a proposé d’organiser le jour de la présidentielle un référendum sur « une révision constitutionnelle à même de renforcer la séparation des trois pouvoirs, et ce pour la souveraineté et l’unité nationales ». La proximité de la justice avec l’administration Yoon, lui-même ancien procureur, est considérée comme une cause de la crise politique en cours.

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