Moscou « condamne » Israël et s’inquiète de l’affaiblissement de son allié iranien

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Vassili Nebenzya, le représentant de Moscou aux Nations unies, le 13 juin 2025, à l’ONU, à New York.

Six mois après la chute de son allié Bachar Al-Assad en Syrie, le Kremlin de Vladimir Poutine suit avec inquiétude les frappes israéliennes en Iran et l’affaiblissement du régime de Téhéran, autre proche partenaire au Moyen-Orient. Dans une région où il a longtemps été l’un des rares chefs d’Etat à parler avec tous les principaux acteurs, le président russe s’est entretenu avec le chef du gouvernement israélien Benyamin Nétanyahou dès vendredi 13 juin, après les premières attaques de l’État hébreu sur des sites nucléaires et militaires iraniens. Loin des positions occidentales, le chef du Kremlin a fermement « condamné » ces frappes, « dangereuse escalade » pouvant avoir « des conséquences désastreuses ».

Vladimir Poutine s’est aussi entretenu vendredi avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian et s’est dit prêt à jouer un rôle de médiateur. Il lui a « présenté ses condoléances à la suite des nombreuses victimes, y compris parmi les civils, causées par les frappes israéliennes ». De facto, il a apporté un soutien symbolique à Téhéran. Mais le chef du Kremlin, qui s’est entretenu samedi avec Donald Trump (leur cinquième appel téléphonique depuis l’investiture du président américain le 20 janvier), n’est pas pour autant disposé à proposer à son allié iranien une assistance militaire.

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