![](https://agencefrance24.com/wp-content/uploads/2025/02/ae91d54_ftp-import-images-1-s09as7ky6wp8-2025-02-06t090617z-1751578141-rc2vocayyujv-rtrmadp-3-ukraine-crisis-attack-kharkiv-1024x512.jpg)
Des Russes réclament « un couloir » humanitaire pour l’évacuation de leurs proches dans la zone occupée par les forces ukrainiennes
Des proches d’habitants de la partie de l’oblast russe de Koursk occupée depuis août par l’armée ukrainienne ont demandé mercredi à Moscou et à Kiev l’instauration d’un couloir humanitaire pour permettre leur évacuation.
« Nous réclamons un couloir pour nos proches, citoyens de la Russie », a déclaré Lioubov Priloutskaïa, qui cherche en vain ses parents disparus à Soudja, dans la zone occupée. Dans ce message publié sur le réseau social russe VK, elle propose que ce couloir mène en Biélorussie via l’Ukraine.
Le week-end dernier, un bâtiment scolaire de Soudja utilisé comme abri par des personnes âgées a été bombardé. Les deux camps se sont rejeté la responsabilité de ce tir qui a fait quatre morts, selon Kiev. « Peu importe qui a frappé, c’est une raison de plus d’évacuer le plus vite possible les gens », a affirmé mercredi à l’Agence France-Presse Mme Priloutskaïa, qui estime que « 2 000 à 3 000 personnes » vivent encore dans la zone occupée.
La Croix-Rouge russe dit avoir reçu plus de 7 000 messages de personnes à la recherche de leurs proches dans cette partie de l’oblast. « Nous écrivons depuis six mois partout et à tout le monde pour dire que des personnes vivantes, des citoyens russes, restent là-bas. Ils sont nombreux, ils n’ont rien à manger, rien à boire, rien pour se réchauffer et ils se trouvent chaque jour sous des tirs », ajoute Mme Priloutskaïa sur VK.
Alexandre Khinchteïn, gouverneur par intérim de l’oblast, devait s’entretenir mercredi avec le président russe, Vladimir Poutine. Des responsables russes, dont M. Khinchteïn, ont tenu la semaine dernière une réunion avec des proches d’habitants de la zone. Les autorités régionales ont alors promis de dresser les listes des personnes disparues dans les plus brefs délais.
Lire aussi |