les choix à faire si vos placements vous ont rapporté de l’argent en 2024

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Au moment de leur encaissement, en 2024, les revenus des placements financiers ont été soumis d’office au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % – 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Mais les contribuables peuvent renoncer à cette imposition forfaitaire pour qu’ils soient soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

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Pour ce faire, il suffit de cocher la case « 2OP » de la déclaration. Cette option est globale et concerne l’ensemble des revenus entrant dans le champ d’application du PFU, comme les dividendes et les intérêts, ainsi que les plus-values de cession de titres. A la différence des revenus de placement, ces dernières n’ont toutefois pas encore été amputées du PFU. « Attention, cette option est très rarement avantageuse et elle est irrévocable », rappelle Sybille de Montgolfier, ingénieure patrimoniale senior chez Swiss Life Banque privée.

Elle peut être notamment intéressante pour les contribuables ayant un important déficit foncier imputable sur le revenu global, ou encore des réductions ou des déductions d’impôt (par exemple la déduction liée au rachat de trimestres pour la retraite), qui seraient perdues si leurs revenus de placement restaient soumis au PFU. Car il est impossible de déduire des charges ou un déficit sur des revenus taxés au PFU, et encore moins d’imputer des réductions d’impôt sur le montant du PFU. Cocher la case « 2OP » est avantageux aussi généralement pour les foyers imposés dans la tranche des 11 %, ou, bien sûr, non imposés.

S’il a vendu des titres, le contribuable doit déterminer lui-même le montant de ses plus-values imposables, en compensant les plus-values et les moins-values de 2024. Et, le cas échéant, en déduisant de la plus-value nette constatée les pertes subies les dix années antérieures. « A l’inverse, si la compensation entre les plus et moins-values de l’année fait ressortir une perte nette, il ne faut pas oublier de la déclarer pour la matérialiser. A défaut, on perd le droit de pouvoir l’imputer sur les plus-values des dix années à venir », rappelle Mme de Montgolfier.

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