le sud de l’Europe accablé par les flammes et une chaleur extrême

| 4 965


A Tarifa, en Espagne, des milliers de vacanciers évacués et des habitants confinés. En Grèce, le Péloponnèse, les îles de Chios et de Zante en proie aux flammes. Au Portugal, un gouvernement contraint de restreindre l’accès aux zones forestières et d’interdire l’usage du matériel agricole. Dans les Balkans, des panaches de fumées visibles au-dessus du Montenegro et de l’Albanie. En France, 16 000 hectares calcinés dans l’Aude dans un incendie longtemps incontrôlable et le seuil de 40 °C franchi dans des dizaines de communes. Seize villes italiennes, dont Rome et Venise, en alerte rouge à cause de la chaleur. La ligne ferroviaire Madrid-Valence bloquée, des trains Intercités arrêtés en France à cause d’une climatisation défaillante…

Depuis une semaine, les pays du sud de l’Europe et les régions du pourtour méditerranéen subissent une nouvelle vague de chaleur très sévère et doivent affronter les conséquences de cet événement extrême, intensifié par le réchauffement climatique d’origine humaine. Dans de nombreuses zones géographiques, les températures ont été accablantes : 45,5 °C à Badajoz, dans le sud-ouest de l’Espagne, le 12 août, et plus de 40 °C en Cantabrie, une région pourtant septentrionale. Des vents supérieurs à 80 kilomètres-heure (km/h) transportant un air à plus de 40 °C ont soufflé sur une partie de la Grèce.

Cette nouvelle canicule, très étendue à cause d’un immense blocage anticyclonique combiné à un flux de masse d’air venant d’Afrique, a succédé à une première vague de chaleur, fin juin, et à une autre, fin juillet, sur l’Italie et les Balkans. Juste au-delà des confins de l’Europe géographique, à Silopi, dans le sud-est de la Turquie, le thermomètre est même monté jusqu’à 50,5 °C, le 26 juillet.

Il vous reste 81.47% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link