le rôle des quartiers de prise en charge de la radicalisation mis en cause

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La maison centrale de Saint-Maur (Indre), le 28 février 2025.

Nés des suites de la vague massive d’attentats djihadistes et de départs pour rejoindre l’organisation Etat islamique en Syrie et en Irak à partir de 2013, les quartiers de prise en charge de la radicalisation (QPR) sont aujourd’hui contestés. Ces unités pénitentiaires spécialisées dévolues aux hommes autant qu’aux femmes ont pour but d’engager un travail de déradicalisation, ou plutôt de « désengagement » selon le terme usité par les professionnels, en faisant intervenir des médiateurs du fait religieux, des psychologues, des éducateurs, etc. Mais ce dispositif est aujourd’hui contesté par une partie des détenus qui y effectuent leur peine.

Selon les informations du Monde, au moins 12 demandes de sortie de QPR ont été présentées à l’administration pénitentiaire entre juin et début septembre. De telles démarches ne sont pas chose exceptionnelle, mais le nombre est inédit. Les 12 demandes, qui concernent les QPR des centres pénitentiaires d’Aix-Luynes, dans les Bouches-du-Rhône, de Saint-Maur, dans l’Indre et de Rennes, dont Le Monde a eu connaissance, sont le fait de 11 hommes et d’une femme. Elles ont toutes été portées par un seul et même avocat, Me Romain Ruiz, très engagé concernant les questions de libertés publiques, notamment en lien avec les affaires de terrorisme.

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