Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou fragilisé à la veille de sa venue à la Maison Blanche

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Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors de son procès pour corruption au tribunal de district de Tel-Aviv, le 16 décembre 2024.

Il répète à l’envi qu’il est le premier leader étranger à être reçu par Donald Trump depuis l’entrée en fonctions de ce dernier. Le premier à être hébergé pour la quatorzième fois, plus que tout autre dirigeant en place, à la Blair House, la résidence historique où séjournent les invités des présidents des Etats-Unis. Mais la marge de manœuvre de Benyamin Nétanyahou, attendu mardi 4 février à la Maison Blanche, se rétrécit, sous les pressions de la nouvelle administration américaine et en interne, à cause de sa coalition qui chancelle.

Le premier ministre israélien n’a accepté l’accord entre Israël et le Hamas que contraint et forcé par l’émissaire spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. Et le nouveau dirigeant américain a été très clair : il veut aller jusqu’au bout du cessez-le-feu pour voir tous les otages israéliens libérés, y compris les corps de ceux qui sont morts. Les négociations sur la deuxième phase de l’accord, pour transformer la trêve actuelle en « calme durable », sont censées débuter mardi. D’autres prisonniers palestiniens doivent être relâchés. Et l’armée israélienne devra se retirer entièrement de Gaza.

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