

Le plan Trump est entré dans des préparatifs concrets. A 4 h 22, dans la nuit de vendredi 3 à samedi 4 octobre, à l’issue d’une réunion spéciale des plus hauts gradés de l’armée israélienne, le porte-parole du chef d’état-major, Eyal Zamir, a annoncé sur Telegram que des ordres avaient été donnés, en application des consignes du gouvernement, pour « accélérer les préparatifs en vue de la mise en œuvre de la première phase du plan Trump pour la libération des otages ». « La sécurité des troupes de l’armée israélienne est une priorité absolue », a ajouté l’armée, en soulignant que « toutes les capacités de l’armée seraient affectées au commandement sud [région autour de Gaza] afin d’assurer la protection des troupes ».
L’armée a ainsi, de fait, basculé sur un mode défensif, et non plus offensif. Donald Trump l’avait explicitement demandé, vendredi soir, après l’annonce par le Hamas qu’il acceptait de libérer les 48 otages toujours détenus et d’entrer en négociations par l’intermédiaire des médiateurs égyptiens, qataris et turcs. « Israël doit immédiatement arrêter le bombardement de Gaza, pour qu’on puisse sortir les otages rapidement et en sécurité ! C’est beaucoup trop dangereux actuellement pour le faire. Nous sommes déjà en discussion sur les détails à finaliser », a déclaré le président américain, lequel avait déjà intimé l’ordre à Israël, en juin, d’appliquer le cessez-le-feu avec l’Iran, alors même que des avions avaient décollé pour bombarder à nouveau Téhéran. Réponse de l’entourage du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, dans la nuit : « Israël se prépare à la mise en œuvre immédiate de la première phase du plan de Trump pour la libération de tous les otages. »
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