« L’architecture de sécurité », au cœur du rapport de force entre Russes et Américains

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Des soldats des forces spéciales bulgares et espagnoles participent à l’exercice militaire Steadfast Dart 2025 de l’OTAN, sur le terrain d’entraînement militaire de Tsrantcha, en Bulgarie, le 13 février 2025.

Les premières discussions directes entre Russes et Américains sur les issues possibles de la guerre en Ukraine n’ont duré que quelques heures, mardi 18 février, à Riyad, en Arabie saoudite. Les deux puissances se sont gardées de faire étalage de leurs points précis de dissensions. Mais un vieux dossier a toutefois refait surface avec vigueur à la table des négociations, à la demande de Moscou : celui de « l’architecture de sécurité » européenne, Moscou n’ayant jamais vraiment accepté les différents élargissements de l’OTAN survenus depuis les années 1990.

« Un règlement à long terme [du conflit] est impossible sans un examen global des questions de sécurité sur le continent », a indiqué, mardi, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Avec cette prise de position, le Kremlin s’est d’emblée imposé dans un rapport de force frontal avec les Etats-Unis tant il recouvre de nombreux dossiers entremêlés, à cheval entre le nombre de forces militaires conventionnelles déployées en Europe, le parapluie nucléaire américain et les ambitions de Washington dans le domaine spatial.

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