Une Américaine a été libérée par les talibans en Afghanistan, après avoir été arrêtée aux côtés de deux Britanniques et d’un traducteur afghan un peu plus tôt dans l’année, a annoncé, samedi 29 mars, l’ancien émissaire américain à Kaboul, Zalmay Khalilzad.
« La citoyenne américaine Faye Hall, tout juste libérée des talibans, est maintenant sous la protection de nos amis, les Qataris, à Kaboul, et sera bientôt en route vers la maison », a écrit Zalmay Khalilzad sur son compte X, en publiant une photo de Faye Hall.
« [Faye] Hall a été reçue à l’ambassade qatarie à Kaboul, où il a été confirmé, après une série d’examens médicaux, qu’elle était en bonne santé. Des dispositions sont en train d’être prises pour son retour aux Etats-Unis », a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) une source ayant connaissance du dossier.
Cette Sino-Américaine avait été arrêtée, le 1er février, avec un couple d’amis britanniques septuagénaires et leur traducteur, alors qu’ils retournaient dans la province de Bamiyan, à l’ouest de Kaboul. Le couple, qui s’est marié à Kaboul en 1970, gérait des programmes d’éducation en Afghanistan depuis 2009.
« En se basant sur certaines considérations, les autorités ont détenu quatre personnes : deux citoyens britanniques détenteurs de papiers afghans, une personne possédant les nationalités chinoise et américaine, et leur traducteur », avait alors déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de l’intérieur afghan. La santé du Britannique, Peter Reynolds, s’est « considérablement détériorée » en prison, s’est récemment inquiétée sa fille.
La semaine dernière, un Américain détenu par les talibans pendant plus de deux ans, George Glezmann, avait été libéré après une rare visite de responsables américains auprès du gouvernement taliban à Kaboul.
Un peu plus tôt dans l’année, deux autres Américains détenus par les talibans, Ryan Corbett et William McKenty, avaient été libérés en échange d’un combattant afghan, Khan Mohammed, condamné pour narcoterrorisme aux Etats-Unis. Au moins un autre citoyen américain, Mahmood Habibi, est toujours détenu.
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Après la réélection de Donald Trump, le gouvernement à Kaboul avait dit espérer l’ouverture d’« un nouveau chapitre » dans les relations bilatérales entre les deux pays. Le président républicain avait signé sous son premier mandat un accord de paix avec les talibans.
