« La France n’abandonne aucun de ses enfants », affirme Emmanuel Macron à propos des otages français aux mains du Hamas

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Le point sur la situation à la mi-journée

Le général Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a fait état dimanche de la mort de plusieurs dizaines de membres du Hamas, dont le chef adjoint de son « réseau de tirs de roquettes », au lendemain de l’annonce de l’intensification des bombardements dans la bande de Gaza.

L’armée israélienne a informé 212 familles qu’un des leurs était détenu par le Hamas, a, par ailleurs, annoncé le général Hagari, ajoutant que le nombre d’otages restait provisoire à ce stade.

Onze déplacés sont morts dimanche matin dans le bombardement d’un café de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où ils avaient trouvé refuge, a annoncé l’agence de presse palestinienne WAFA. Quatre autres civils ont, selon elle, été tués dans la même localité, et onze à Rafah, toujours dans le sud de l’enclave. L’administration de la bande de Gaza, aux mains du Hamas, avait auparavant fait état de 55 morts à la suite des bombardements de la nuit.

L’armée israélienne a signalé dimanche de nouveaux échanges de tirs à la frontière libanaise, où le Hezbollah cherche, selon elle, à élargir le conflit avec le Hamas. En fin de matinée, Tsahal disait être intervenue contre plusieurs « escouades terroristes » et avoir intercepté un drone. Elle signale aussi des tirs de missiles antiaériens, lesquels ont entraîné une riposte en territoire libanais.

« Jusqu’ici, notre réaction a été mesurée, tactique et limitée aux secteurs proches de la frontière (…). Le Hezbollah joue un jeu très, très dangereux. Il aggrave la situation. Nous assistons chaque jour à une multiplication des attaques. Le Hezbollah agresse et entraîne le Liban dans une guerre dont il ne tirera aucun profit, mais dans laquelle il risque de perdre beaucoup », a averti Jonathan Conricus, porte-parole de l’armée israélienne.

Des bombardements israéliens ont mis hors service les deux principaux aéroports de Syrie, à Damas et Alep, rapporte l’agence de presse officielle SANA, citant une source militaire. Les sites avaient déjà été bombardés par Tsahal le 12 octobre.

L’armée israélienne « doit viser le Hamas, pas les Palestiniens », a dit la ministre des affaires étrangères française, dans un entretien accordé à La Tribune à l’occasion du sommet pour la paix qui s’est déroulé samedi au Caire.

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