
Haro sur les réfugiés afghans. Après l’Autriche et l’Allemagne, la Belgique appelle à obtenir un accord de ses partenaires au sein de l’Union européenne et de l’espace Schengen pour renvoyer plus rapidement vers leur pays d’origine des ressortissants afghans en situation irrégulière, ou condamnés pour des faits criminels. La ministre belge de l’asile et de la migration, Anneleen Van Bossuyt, entend aussi évoquer cette question avec le régime taliban, alors que les retours volontaires et les expulsions sont actuellement impossibles depuis leur retour au pouvoir en 2021, faute de relations diplomatiques avec Kaboul.
Si l’Allemagne et l’Autriche ont déjà mené de telles missions, Mme Van Bossuyt appelle à l’organisation d’une mission conjointe de la Commission européenne, du Service européen pour l’action extérieure et des Etats désireux d’agir. « Le problème n’est pas uniquement belge. C’est pourquoi des solutions européennes doivent être trouvées pour le retour volontaire ou forcé des Afghans. Pour ceux qui n’ont pas d’avenir dans l’Union européenne, le message doit être clair : le retour est la seule option », affirme la ministre, une nationaliste membre de l’Alliance néoflamande (N-VA).
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