Israël annonce une réorientation de ses forces vers la frontière libanaise

| 3 444


Le gouvernement taïwanais soucieux de prouver sa neutralité dans la fourniture des bipeurs piégés

Soupçonnée d’avoir coopéré avec les services israéliens pour modifier ses bipeurs, la marque taïwanaise Apollo Gold a nié toute responsabilité. Interrogé par plusieurs médias, le patron de la PME taïwanaise a renvoyé vers une entreprise hongroise autorisée à produire des bipeurs Apollo sous licence.

« Le produit n’est pas le nôtre, ils collent juste la marque de notre entreprise dessus », s’est défendu Hsu Ching-kuang, le fondateur et patron de l’entreprise, cité par le New York Times. L’entreprise a précisé dans un communiqué avoir un contrat de licence avec BAC, une entreprise hongroise. Pourtant, le modèle AR924, présenté comme un « bipeur robuste », apparaissait sur le site de la marque taïwanaise avant l’attaque. Le site Web a été désactivé mercredi.

Soucieux de prouver sa neutralité, le gouvernement taïwanais a aussi réagi en publiant des fichiers des douanes indiquant qu’entre janvier et août 2024, Gold Apollo avait principalement exporté des bipeurs vers les Etats-Unis, Hongkong, l’Australie, les Pays-Bas et la France. En 2022, l’entreprise en avait exporté 254 vers la Hongrie.

Mais la vente de produits électroniques passe souvent par plusieurs intermédiaires. De son côté, le gouvernement hongrois a aussi cherché à innocenter son entreprise : « La société en question est un intermédiaire commercial qui n’a pas de site de fabrication ou d’exploitation en Hongrie. Elle n’a qu’un seul responsable enregistré à son adresse déclarée, et les appareils référencés n’ont jamais été en Hongrie », ont exposé les autorités hongroises dans un communiqué.

Sur X, plusieurs comptes de propagande prochinois en profitent pour attaquer l’industrie électronique taïwanaise, présentée comme un outil au service des intérêts américains. Ils mettent en avant au contraire la sûreté des produits « made in China », retournant ainsi les accusations d’espionnage formulées à l’encontre d’entreprises chinoises comme Huawei par les services américains ces dernières années. La Chine est un soutien historique de la Palestine et cherche à renforcer son influence au Moyen-Orient.

Simon Leplâtre



Source link