vendredi, septembre 26FRANCE

en Syrie, des législatives porteuses d’espoir et de craintes

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Souvent sollicité pour une poignée de main ou un selfie, Ahmed Hallaq est une figure connue parmi la jeunesse d’Alep. Ses années de militantisme pacifique contre le président Bachar Al-Assad durant la révolution syrienne ont conféré au grand gaillard de 41 ans une notoriété. Avec la chute du dictateur, en décembre 2024, après quatorze ans de guerre et cinquante ans de dictature, le militant politique veut poursuivre son combat pour un Etat civil et démocratique au sein des nouvelles institutions.

« Le Parlement est la porte légitime pour passer de l’activisme à l’Etat, estime-t-il. Je veux porter la voix du peuple et ne pas laisser les autorités actuelles prendre seules les décisions. Après tous les efforts que nous avons faits ces quatorze dernières années, nous ne voulons pas revenir à un régime totalitaire dans lequel l’Assemblée du peuple serait à nouveau une caisse d’enregistrement du pouvoir. »

Ahmed Hallaq espère ravir l’un des 14 sièges réservés à la ville d’Alep dans l’Assemblée du peuple transitoire, la première de l’ère post-Al-Assad. Sa nomination, parmi les 700 candidats alépins sélectionnés pour les élections législatives, qui se tiendront le 5 octobre dans toute la Syrie – à l’exception des provinces de Souweïda, de Rakka et de Hassaké, qui échappent au contrôle des nouvelles autorités –, l’a conforté dans sa décision de participer, malgré un « processus électoral qui pose de nombreux défis en matière de transparence ».

Pas de campagne électorale

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