Malgré la répression croissante en Géorgie, des milliers de personnes ont de nouveau manifesté contre leur gouvernement prorusse, lundi 3 février, pour le 68e jour d’affilée. Les protestataires réclament la tenue de nouvelles élections après le scrutin législatif du 26 octobre 2024, jugé « truqué » et qui a accordé un quatrième mandat au parti au pouvoir, Rêve géorgien. Ils demandent également la libération des manifestants emprisonnés depuis le début du mouvement proeuropéen.
La veille, les manifestations ont été brutalement réprimées à Tbilissi. La chaîne indépendante Pirveli a diffusé des images montrant la police frappant violemment des protestataires arrêtés. Les forces de l’ordre ont également arrêté deux leaders de l’opposition, Nika Melia, du parti libéral proeuropéen Akhali, et Guigui Ougoulava, un ancien maire de Tbilissi. Les deux hommes participaient avec des milliers de personnes à la tentative de bloquer une autoroute à l’entrée de la capitale. Avant cette action, le ministère géorgien de l’intérieur avait averti qu’un tel blocage pouvait être considéré « comme un crime punissable jusqu’à quatre ans de prison ».
Il vous reste 81.14% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.