

Ebranlé par une série de scandales de corruption impliquant ses plus proches collaborateurs, Pedro Sanchez a reçu, le 5 juin, le soutien du comité fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) réuni à Madrid. Un appui qui pourrait toutefois se révéler insuffisant pour lui permettre de rester au pouvoir.
« Le capitaine ne recule pas face aux difficultés. Il reste pour affronter la tempête et mener le bateau à bon port », a déclaré le chef du gouvernement, excluant toute démission. Il a demandé pardon, mais « avec la détermination intacte et la même volonté d’affronter l’adversité et de la surmonter ».
La réunion, censée marquer une nouvelle « remontada » pour M. Sanchez, a pourtant débuté sous de mauvais auspices. Francisco Salazar, membre de la nouvelle direction désignée à la hâte pour remplacer l’équipe de Santos Cerdan, ex-numéro trois du PSOE, placé en détention provisoire le 30 juin pour corruption, a démissionné après des accusations de harcèlement sexuel. Selon le quotidien numérique Eldiario.es, des militantes l’ont accusé de « comportements inappropriés » alors qu’il travaillait au palais de la Moncloa, la résidence du premier ministre.
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