Elisabeth Borne promet qu’« aucun élève ne sera pénalisé s’il est empêché de passer l’examen » à cause des orages

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La ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, lors d’une visite dans le collège Chaptal, à Paris, le 26 juin 2025.

La ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, s’est voulue rassurante pour les collégiens de 3e qui ne pourraient pas se présenter, ou arriveraient en retard aux épreuves du brevet, qui ont commencé jeudi 26 juin au matin, après les violents orages la veille au soir en France. « Aucun élève ne sera pénalisé s’il est empêché de passer l’examen aujourd’hui pour des problèmes de centre d’examen ou des problèmes de transport », a-t-elle déclaré lors d’un déplacement au collège Chaptal, à Paris.

« On est en train de faire le point de la situation dans chaque département », a-t-elle précisé à la presse, expliquant que les mesures mises en œuvre pour ces candidats seraient annoncées « dans la journée ». « On retrouvera une date pour qu’ils puissent composer. En tout cas, personne ne sera pénalisé par ces intempéries », a-t-elle complété.

Les orages ont fait deux morts et 17 blessés, dont un grave, selon le dernier bilan communiqué par la sécurité civile jeudi matin. La vigilance orange a été levée à 3 heures dans l’ensemble des départements concernés.

Un taux de réussite de 85,6 % en 2024

Quelque 865 881 candidats inscrits en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer passent jeudi et vendredi les épreuves du brevet, pour beaucoup leur premier examen national. « Le diplôme national du brevet (DNB) est l’un des premiers examens importants de la scolarité de l’élève. Il évalue les connaissances et les compétences acquises à la fin du collège », rappelle un communiqué du ministère.

Le DNB est évalué sur 800 points et le diplôme est attribué aux candidats ayant obtenu un total d’au moins 400 points. Il compte une part de contrôle continu et cinq épreuves terminales obligatoires, dont une orale, à la fin de l’année de troisième. A partir de 2026, la part des épreuves terminales va augmenter à 60 %, contre 50 % actuellement. Quelque 718 800 collégiens ont été admis au brevet en 2024, soit un taux de réussite de 85,6 %.

Si l’ancien ministre de l’éducation Gabriel Attal avait souhaité que l’obtention du brevet devienne nécessaire pour passer en seconde, l’actuelle ministre, Elisabeth Borne, n’a pas poursuivi dans cette voie. Elle a, en revanche, décidé le maintien de classes préparatoires à la seconde pour les élèves volontaires, admis en seconde mais qui n’auraient pas obtenu leur brevet.

Le Monde avec AFP

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