
A l’heure où il est beaucoup question de terrorisme d’ultradroite avec la mise en examen, le 5 juin, de Christophe Belgembe pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, en raison de la race, de l’ethnie, de la nation ou de la religion » à Puget-sur-Argens Var), le dossier qui doit être jugé, à partir du mardi 10 juin, par le tribunal judiciaire de Paris est le plus gros de ce type de menace terroriste.
Le plus important par le nombre de personnes jugées, pas forcément par les faits visés, dans la mesure où aucun passage à l’acte n’a eu lieu et où le Parquet national antiterroriste a demandé que les prévenus soient renvoyés devant la 16e chambre du tribunal correctionnel et non pas les assises. Mais il illustre bien l’obsession antimusulmane de l’ultradroite française.
Seize personnes, treize hommes et trois femmes, sont appelées à comparaître sous l’accusation de participation « à un groupement formé ou une entente établie en vue de la préparation d’actes de terrorisme, notamment des attaques indiscriminées à l’encontre de membres de la communauté musulmane ».
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