Des courriers de prisonniers de guerre en Allemagne (1940-1945), les 80 ans de l’ONU, et une flopée de nouveautés, dans « Timbres magazine »

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Après avoir constaté qu’à partir du 1er janvier 2026, l’augmentation du timbre d’usage courant vert atteindra 9,53 %, passant ainsi de 1,39 euro à 1,52 euro, le rédacteur en chef de Timbres magazine – édité par Yvert et Tellier, à Amiens (Somme) – remet sur la table la question de la « démonétisation des timbres en franc », déjà agitée lors du passage à l’euro, s’appuyant sur la mise à jour d’une circulaire sur les « conditions générales de vente applicables aux prestations courrier de La Poste version numéro 18 du 1er juillet 2025 ». Et plus particulièrement les lignes suivantes : « L’affranchissement doit être apposé sur le recto de l’envoi ; en haut à droite – rien, ici que de normal –, au-dessus du pavé adresse et sur une même ligne afin de pouvoir être lue de façon automatisée. »

«  Sur une même ligne »… Finies alors, s’interroge Michel Melot, les enveloppes surchargées de timbres en francs pour le tarif qui s’étalent sur tout le devant de l’objet de correspondance, nécessairement sur plusieurs « lignes » ? Car, explique-t-il, « depuis des années, les négociants spécialisés et certains collectionneurs ont pris l’habitude de confectionner des enveloppes au tarif, bardées de timbres en francs pour faire plaisir aux destinataires, mais aussi en vue d’utiliser ces timbres aux faciales converties particulièrement faibles et d’écouler des stocks conséquents »

« Timbres magazine », octobre 2025, n ° 281, 108 pages. En vente en kiosques (6,90 euros).

Et, en bref, « quand cette disposition va-t-elle être appliquée et surtout par qui ? (…) Cette directive de La Poste empêcherait ou limiterait très fortement l’emploi de ces timbres ». Pour Michel Melot, une démonétisation « déguisée » et « insidieuse »

Actualité plus « heureuse », le mensuel recense tous les nouveaux timbres à venir d’ici au mois de novembre dans les bureaux de poste de l’Hexagone :

– 2,78 euros, série artistique, « Jérôme Mesnager ». Mise en page Agence Nouvelle. Héliogravure. En vente dans tous les bureaux de poste depuis le 29 septembre.

Création Jérôme Mesnager, mise en page Agence La Nouvelle. Tirage : 448 200 exemplaires.

– 7 euros, collector de quatre timbres, « Champignons d’automne » (coulemelle et marasme des Oréades). Conception graphique de Bruno Ghiringhelli. Offset. Vente générale le mercredi 1er octobre.

– 1,39 euro, « Bernard-Germain de Lacépède (1756-1825) », dessiné et gravé par André Lavergne et imprimé en taille-douce. Vente générale le lundi 6 octobre.

– 16,68 euros, carnet de douze timbres d’usage courant « Marianne », nouvelle couverture faisant la publicité du Musée de La Poste de Paris, « une invitation à voyager dans l’univers postal d’hier à aujourd’hui ». Vente générale le 6 octobre.

– 2,10 euros, « Croissant au beurre », dessiné par Frédérique Vernillet, imprimé en héliogravure et senteur de croissant. Conditionné en feuilles de 15 exemplaires et dans un feuillet souvenir (vendu 5 euros). Vente générale le mercredi 8 octobre.

« Croissant au beurre », création Frédérique Vernillet d’après photo © Equitable - C.HEL et mise en page Ségolène Carron. Tirage du feuillet vendu 5 euros : 20 000 exemplaires.

– 18 euros, bloc indivisible de quatre timbres à 4,50 euros, « 55 ans de l’imprimerie » des timbres-poste de Boulazac (1970-2025). Création de Sylvie Patte et Tanguy Besset. Impression mixte offset-taille-douce. Vente générale le 8 octobre.

– 7 euros x 4, quatre collectors de quatre timbres « 55 ans de l’imprimerie », mettant en valeur quatre différents modes d’impression (taille-douce, offset, héliogravure et typographie). Création de Sylvie Patte et Tanguy Besset. Offset. Vente générale le 8 octobre.

– 3 euros x 2, prêts à poster sur cartes postales, « 55 ans de l’imprimerie ». Mise en page Bruno Ghiringhelli. Offset. Vente générale le 8 octobre.

– 1,39 euro (« Château de Vaux-le-Vicomte ») et 2,10 euros (« Temple Ginkaku-ji », temple du Pavillon d’argent, de Kyoto), mis en page par Marion Diemer, imprimés en offset. Vente générale le 8 octobre.

Emission commune France-Japon, création Manon Diemer. Tirage : 350 000 séries (pour le timbre du hâteau, Diemer, d’après photo Vaux-le-Vicomte).

– 7 euros, collector de quatre timbres, « Robert Badinter (1928-2024) », émis à l’occasion de sa panthéonisation. Conception graphique : La Nouvelle Impression, d’après photos. Offset. Vente générale le jeudi 9 octobre.

« Robert Badinter (1928-20924), collector de quatre timbres au tarif de la lettre verte, vendu 7 euros. Tirage : 8 000 exemplaires. Conception graphique : La Nouvelle. Photos : © Manuel Litran/Parismatch/Scoop ; © Jean Régis Roustan/Roger-Viollet ; © Laurent Maous/Gamma Rapho ; © Arthur Weidmann/Fastimage.

– 8,40 euros, bloc indivisible de quatre timbres à 2,10 euros (« Capitales européennes. Vilnius »), dessiné par Tristan Bonnemain, imprimé en héliogravure. Vente générale le lundi 13 octobre.

– 16,68 euros, carnet de douze timbres avec mention « Lettre verte » (1,39 euro), « Jardin d’automne » (fruits et légumes d’automne), créés par Orane Sigal, Impression en héliogravure. Vente générale le 13 octobre. Conditionné en feuilles de 9 exemplaires et dans un feuillet souvenir (vendu 5 euros). Vente générale le mercredi 8 octobre.

« Jardin d’automne », Création Orane Sigal. Tirage : 1 819 000 exemplaires.

– 1,39 euro, « Mulhouse. 800 ans d’histoire », dessiné par Stéphane Levallois, mis en page par Louise Levallois. Héliogravure. Vente générale le lundi 20 octobre.

– 1,39 euro, « Cent ans d’art déco », dessiné par Lisa Derocle Ho-Léong. Héliogravure.

– 6,17 euros, bloc indivisible de trois timbres à 1,39 euro, plus 2 euros de don reversés à la Croix-Rouge française. Création d’Eve Lippa, mise en page de Bruno Ghiringhelli. Héliogravure. Vente générale le lundi 27 octobre.

– 1,39 euro, « Andrée Putman » (1925-2013), dessiné par le Studio Andrée Putman. Héliogravure. Vente générale le 27 octobre.

– 7 euros, collector de quatre timbres, « A la rencontre… de l’abeille ». Vente générale le lundi 10 novembre.

– 1,39 euro, « 800 ans de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais », dessiné et gravé par Elsa Catelin et imprimé en taille-douce. Vente générale le lundi 10 novembre.

« 800 ans de la cathédrale de Beauvais », création et gravure Elsa Catelin d’après photo © Ville de
Beauvais et plan de la cathédrale © Herveline Delhumeau. Tirage : 594 000 exemplaires.

– 16,68 euros, bloc-feuillet indivisible de douze timbres à 1,39 euro, « Figures de la résistance », « Charlotte Delbo (1913-1985) » (création Sophie Beaujard, gravure Elsa Catelin), « Georges Politzer (1903-1942) » (création Sophie Beaujard, gravure Elsa Catelin), « Noor Inayat Khan (1914-1944) » (création Sophie Beaujard, gravure Sarah Lazarevic), « Yvonne Oddon (1902-1982) » (création Sophie Beaujard, gravure Sarah Lazarevic), « Jean-Pierre Lévy (1911-1996) » (création Sophie Beaujard, gravure Pierre Bara), « Tom Morel (1915-1944) » (création Sophie Beaujard, gravure Pierre Bara), « Jean-Pierre Vernant (1914-2007) » (création Sophie Beaujard, gravure Pierre Albuisson), « Violette Szabo (1921-1945) » (création Sophie Beaujard, gravure Pierre Albuisson), « Daniel Cordier (1920-2020) » (création Sophie Beaujard, gravure Claude Jumelet), « Jeanne Bohec (1919-2010) » (création Sophie Beaujard, gravure Claude Jumelet), « José Aboulker (1920-2009) » (création et gravure Sophie Beaujard), « Marie-Madeleine Fourcade (1909-1989) » (création et gravure Sophie Beaujard). Impression en taille-douce. Vente générale le 10 novembre.

« Figures de la Résistance ». Tirage : 210 000 exemplaires. Fond de bloc : création Sophie Beaujard, d’ap. photo Combattants résistants, HuIton
Archive/ Gettyimages. Création des timbres Sophie Beaujard, Charlotte Delbo gravure Elsa Catelin d’ap. photo © Eric Schwab ; Daniel Cordier gravure Claude Jumelet d’ap. photo © Famille Daniel Cordier ; Georges Politzer gravure Elsa Catelin d’ap. photo © Famille de Georges Politzer ; Jeanne Bohec gravure Claude Jumelet d’ap. photo © Service historique de la Défense, Vincennes ; Jean-Pierre Vernant gravure Pierre Albuisson d’ap. photo © Famille de Jean-Pierre Vernant ; Jean-Pierre Levy, gravure Pierre Bara d’ap. photo Réf. 004772. © Musée de l’Ordre de la Libération ; José Aboulker gravure Sophie Beaujard d’ap. photo Ref. 000070 © Musée de l’Ordre de la Libération ; Marie-Madeleine Fourcarde gravure Sophie Beaujard d’ap. photo © akg-images ; Noor lnayat Khan gravure Sarah Lazarevic d’ap. photo © DR ; Tom Morel gravure Pierre Bara d’ap. photo © Famille Tom Morel ; Violette Szabo gravure Pierre Albuisson d’ap. photo © Auri mages ; Yvonne Oddon gravure Sarah Lazarevic d’ap. photo © Studio Harcourt (7934-7997) - RMN-Grand Palais.

– 2,78 euros, série artistique, « Jacques-Louis David 1748-1825 Les Sabines ». Création de Sarah Bougault d’après David, gravure de Pierre Albuisson, impression en taille-douce. Vente générale le 10 novembre. Ce tableau fait écho à la philatélie, en effet le timbre d’usage courant de 1977 à 1982
appelé « Sabine de Gandon » (dessiné et gravé par Pierre Gandon) reprend la tête de l’héroïne Hersilie, représentée au centre du tableau de Jacques-Louis David.

« Les Sabines », création Sarah Bougault d’après David, gravure Pierre Albuisson © Lois Lammerhuber - Photoagentur Lammerhuber / LA COLLECTION.

– 2,10 euros, « Métiers d’art. Horloger ». Création : Thomas Brac de la Perrière. Taille-douce. Conditionné en feuilles de 12 exemplaires et dans un feuillet souvenir (vendu 5 euros). Vente générale le 10 novembre.

Ça en fait des sous tout ça !…

L’historien François Chauvin se lance dans une histoire des « images des prisonniers de guerre en Allemagne (1940-1945) » en « une » du mensuel…

Il rappelle que sur 1,85 million de Français prisonniers de guerre (PG) des Allemands en juin 1940, 1,6 million sont transférés en Allemagne, « où, en 1945, ils sont encore 950 000 en captivité ». Avec des conséquences postales. « Cette tragédie (…) pendant cinq ans, génère des flux de courrier considérables (…). En annexe de la correspondance, des photographies peuvent être échangées, soumises à la censure militaire des camps. »

Cela marche dans les deux sens : « La photo est le plus souvent expédiée par le prisonnier, attachée à une carte-lettre par du papier collant (…). Le censeur y appose généralement son cachet », comme sur ce courrier comportant la mention Stalag IIC de Greifswald, dans la région de Stettin.

Et donc, « les familles peuvent aussi envoyer des photographies, par exemple dans des colis, comme l’explique cette expéditrice du Loiret à un détenu du Stalag VIIA de Moosburg, dans la région de Munich ».

Parmi tous ces courriers historiques recherchés, il y a aussi, bien sûr, des cartes postales photographiques personnelles, d’autres du commerce (« les prisonniers de guerre peuvent envoyer des cartes photos représentant des sites proches de leurs lieux de captivité »), des plis transmis par l’Agence des prisonniers de guerre du Comité international de la Croix-Rouge… toutes pièces qui illustrent l’article de François Chauvin. Certains documents illustrent la vie des prisonniers de guerre, comme ce portrait d’un « PG dans une tenue presque civile (les lettres KG sur son pantalon signalant toutefois qu’il s’agit d’un prisonnier de guerre belge), détenu belge du Stalag XIB de Fallingsbotel, région de Hanovre » ou ces cartes illustrant la vie de certains prisonniers dans les fermes.

L’auteur termine la première partie de son étude avec une curieuse carte postale datant de 1957 affranchie d’un timbre préoblitéré : « Le directeur commercial d’un grand magasin de meubles, Les Galeries Barbès, vétéran du Stalag VIG de Bonn, photo de ses camarades de popote à l’appui [côté vue], lance une campagne publicitaire à destination des anciens prisonniers de guerre promettant des avantages commerciaux » à travers un texte pré-imprimé – « Mon cher camarade, pour des meubles (…), je vous promets remise maximum sur présentation carte ACPG [Association départementale des combattants prisonniers de guerre] et service loyal esprit PG. Adressez-vous à moi personnellement (…) ». Signé : Jean-Jacques Gros, « évadé et réfractaire ».

Tout autre sujet avec, sous la signature de Patrick Bonnet et Stéphane Buchheit, l’étude de variétés d’impression de timbres de Guadeloupe, concernant les légendes affectées de décalages spectaculaires sur des timbres des années 1930 et 1940 : « Union internationale contre le cancer » (Pierre et Marie Curie), « Exposition internationale New York 1939 », « France Outremer 1941 » (série dite « Défense de l’Empire ») et « Félix Eboué 1884-1944. Premier résistant de l’Empire ». Des défauts synonymes de plus-value…

Histoire postale avec Laurent Veglio qui, dans sa série « Ecrire en Amérique centrale vers 1850 », s’intéresse au Guatemala. Pour constater que les « derniers kilomètres sont beaucoup plus compliqués à gérer que les 6 000 premiers ».

Création à la fin des années 1830 de la Royal Mail Steam Packet Co (RMSPC), compagnie de navigation destinée à desservir les Antilles et l’Amérique centrale, inauguration d’un service postal des Caraïbes en 1842, puis en 1850… Dix-sept navires sont employés sur l’ensemble des lignes de ce service. Mais pas encore de ligne maritime française vers les Antilles et le Mexique jusqu’en 1862.

En attendant, le courrier français utilise la voie anglaise pour ces destinations exotiques, comme en témoigne cette « lettre postée de Paris le 30 novembre 1858 et affranchie jusqu’au port de Vera-Cruz, pour 80 centimes. Après transit à Londres le 1er décembre, elle est embarquée le lendemain à Southampton à bord du paquebot-poste Magdalena qui accoste à Saint-Thomas le 20 décembre. Elle est transportée à bord du Trent et rejoint sa destination finale le 30 décembre 1858 » à Vera Cruz.

Pour le Guatemala et son modeste port d’Izabal, une étape par Belize s’impose, « situé sur le lac du même nom, ce dernier relié à l’Atlantique par le Rio Dulce » décrit de manière peu flatteuse par le Dictionnaire universel du commerce et de la navigation (1859-1860), que ne manque pas de citer Laurent Veglio.

D’où le passage par Belize, qui voit en 1851 « la création d’un service mensuel Izabal-Belize par schooner, doté d’une subvention mensuelle », à l’initiative du Guatemala, puis, en 1856, la signature d’un contrat entre le gouvernement guatémaltèque et la compagnie maritime Francisco Camoyano, à Belize : « L’armateur s’engage alors à assurer une liaison mensuelle avec un navire à vapeur et à desservir deux escales intermédiaires. »

Cette dernière péripétie postale est illustrée par un pli posté à Paris le 15 septembre 1856 et adressé au consul de France à Guatemala City. Il est affranchi à 3 francs pour un deuxième échelon de poids. Après transit à Londres, il est embarqué à bord du bateau à vapeur Parana de la RMSPC qui accoste à Saint-Thomas, dans les Caraïbes, le 2 octobre. Le paquebot poursuit sa route pour assurer la ligne Saint-Thomas-Jamaïque, où il arrive le 7 octobre. Le courrier est alors transbordé à bord de l’Eagle, qui atteint Belize le 3 : le bureau britannique y frappe son timbre à date au verso. Le vapeur postal de Camoyano l’achemine enfin jusqu’à Izabal, dont on peut voir, en date du 20 octobre, le cachet frappé au recto en bleu… Compte tenu des délais d’acheminement, la lettre atteindra son destinataire, selon l’auteur, vers le 15 novembre 1856. « Un délai finalement plus que raisonnable pour cette époque. »

Parmi les autres sujets traités dans ce numéro :

« L’ONU a 80 ans », par Jean-Louis Emmenegger. L’auteur évoque 80 ans d’activité à travers timbres, oblitérations et courriers spéciaux. Il ne manque pas de rappeler l’existence de l’Administration postale des Nations unies, et de ses trois bureaux, à New York (Etats-Unis), Genève (Suisse) et Vienne (Autriche), qui émettent des timbres libellés en dollar, en franc suisse et en euro (en schilling autrichien avant le passage à l’euro).

« Le père Patrick O’Reilly, l’inconnu célèbre du Sud Pacifique », timbré en Polynésie française 1989) et en Nouvelle-Calédonie (1990), par Gérard Artaud.

« De l’origine des timbres de roulettes au format commémoratif » (« Chapelle de Notre-Dame-du-Haut. Ronchamps. Haute-Saône ») en France, par Gérard Gomez

«  Les carnets de timbres de 2024 » parus dans le monde. Avec des carnets sur les Spice Girls, « Donjons et dragons », Winston Churchill, l’année du dragon…

« Timbres magazine », septembre 2025.

Et si vous avez manqué le numéro daté septembre de Timbres magazine, voici une séance de rattrapage qui pourra vous inciter à vous procurer ce numéro auprès de l’éditeur :

« Les oblitérations Daguin pétainistes d’Indochine », par Bertrand Sinais.

« Evian, le Léman et la philatélie », par Jean-Louis Emmenegger.

« Raymond Moretti (1931-2005), du grand format au timbre-poste », par Cyril de La Patellière. Un bel hommage à cet artiste multicartes, auteur d’une vingtaine de timbres, auquel la ville de Nice a consacré une exposition du 5 avril au 29 juin.

Parmi quelques infos relevées au fil des pages de ces deux livraisons :

Deux timbres italiens de la série touristique ont été interdits à la vente « suite au non-respect du bilinguisme, un manquement à l’article 6 de la Constitution italienne (…) qui montrent des massifs montagneux des Dolomites, à savoir le Grupo del Catinacio et le Grupo del Latermar (Trentin-Haut-Adige) [qui] se doivent d’être légendés dans les deux langues que sont l’italien et l’allemand. Une demande de rectification a été adressée pour que les deux timbres puissent être émis ».

– La Poste suisse a émis un timbre grevé d’une surtaxe de 5 francs suisses (environ 5,35 euros) reversée à la Croix-Rouge helvétique pour venir en aide aux victimes de l’avalanche survenue le 28 mai qui dévasta le village de Blatten et le hameau de Ried, dans le Lötschental, en Valais. Le timbre est diffusé en feuillet de huit, à 40 francs suisses.

Le timbre suisse émis au profit de la Croix-Rouge helvétique pour soutenir les victimes de l’avalanche qui dévasta le village de Blatten et le hameau de Ried.

– La revue spécialisée britannique Stamp Magazine cesse de paraître. Sa livraison de septembre est la dernière. « Ses lecteurs devront désormais s’adresser à Stamp Collector, un autre mensuel philatélique avec qui Stamp Magazine s’est associé ».

« Timbres magazine », octobre 2025, n° 281, 108 pages. En vente en kiosques (6,90 euros), ou par correspondance (Yvert et Tellier, 2, rue de l’Etoile, CS 79013, 80094 Amiens Cedex 3). Tél. : 03-22-71-71-87. Courriel : sbelvalette@yvert.com. Rédaction en chef : michelmelot@timbropresse.fr. Version numérique ici.

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