Des attaques massives mettent l’Ukraine sous pression tandis que les négociations s’enlisent

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La première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko, dans les bureaux gouvernementaux détruits par une frappe russe, dimanche 7 septembre 2025, sur une photo diffusée sur les réseaux sociaux.

L’Ukraine a été la cible d’un bombardement russe massif sur plusieurs villes du pays, dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 septembre. Les attaques de drones ont commencé aux premières heures du jour à Kiev et se sont concentrées sur la périphérie de la capitale. Une partie de l’imposant bâtiment du gouvernement ukrainien, situé non loin du Parlement et de la présidence, a toutefois été touchée par une explosion. Le selfie de la première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko, dans les bureaux ravagés par le feu quelques heures plus tard, a fait le tour des réseaux sociaux. Jamais un tel lieu de pouvoir n’avait été frappé depuis le déclenchement de l’invasion russe, en février 2022, ont affirmé les autorités du pays.

Le maire de Kiev a laissé entendre que l’impact pourrait être le résultat de débris d’un drone d’attaque intercepté dans le ciel par la défense antiaérienne ukrainienne. Les bombardements russes sur l’hypercentre de la capitale ont été assez rares ces trois dernières années. Les frappes se concentrent généralement sur certains quartiers de banlieue ayant pour point commun d’abriter de grandes entreprises industrielles ou des infrastructures stratégiques.

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