Au procès de Monique Olivier, frustration, fatigue et agacement lors de l’interrogatoire sur la disparition d’Estelle Mouzin
Monique Olivier, lors de son procès à la cour d’assises des Hauts-de-Seine, à Nanterre, le 28 novembre 2023. MIGUEL MEDINA/AFP
Pour rater un interrogatoire aux assises, il faut être deux. Monique Olivier et Didier Safar s’y sont employés conjointement, jeudi 14 décembre à Nanterre, et l’on avait du mal à décider, après cette pénible journée, qui de l’accusée ou du président de la cour avait le plus contribué à dévitaliser l’audience, à saborder ce potentiel moment de vérité.
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