alerte au tsunami pour la Russie et le Japon

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Une alerte au tsunami a été émise par les autorités américaines et japonaises dans le Pacifique après qu’un séisme de magnitude 8,7 a frappé au large des côtes russes de la péninsule du Kamtchatka vers 23 h 25 GMT mardi 29 juillet (1 h 25 à Paris), selon l’Institut américain de géophysique (USGS). Le tremblement de terre s’est produit, selon l’USGS, à 19,3 kilomètres de profondeur, à environ 136 kilomètres de la ville de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka.

Les autorités japonaises ont alerté sur le risque d’un tsunami de trois mètres de hauteur sur ses côtes. « Des tsunamis se produiront à répétition. Ne vous aventurez pas en mer et ne vous approchez pas des côtes tant que l’alerte n’est pas levée », a averti l’autorité météorologique. Le tsunami pourrait frapper entre 1 h et 2 h 30 GMT (entre 3 h et 4 h 30 à Paris) la côte Pacifique de l’archipel, a précisé l’agence météorologique japonaise (JMA).

Le centre américain des tsunamis alerte de son côté qu’un tsunami pourrait toucher les côtes de la Russie et du Japon « dans les trois prochaines heures ». Il met aussi en garde au sujet d’un risque pour certaines zones de l’archipel de Hawaï et de l’île américaine de Guam, dans le Pacifique. L’ensemble des côtes américaines sur le Pacifique, de l’Alaska jusqu’à la Californie, sont aussi touchées par divers niveaux d’alertes.

Séisme de magnitude 7,4 il y a dix jours

Deux répliques de magnitudes 6,9 et 6,3 se sont produites peu après, ajoute l’USGS.

Le 20 juillet, un séisme de magnitude 7,4, suivi de nombreuses répliques, s’était déroulé dans la même zone, sans faire de dégâts majeurs. Le gouverneur du Kamtchatka, Vladimir Solodov, avait ensuite affirmé qu’aucune « vague de tsunami » n’avait été observée dans les localités russes.

La péninsule du Kamtchatka est le point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et nord-américaine, ce qui fait de la région l’une des zones sismiques les plus actives de la planète. La péninsule russe, qui sépare la mer d’Okhotsk et l’océan Pacifique, est « l’une des régions les plus exposées aux séismes dans le monde », selon le service américain de géophysique. Depuis 1900, sept séismes de grande ampleur – d’une magnitude supérieure ou égale à 8,3 – sont survenus le long de cette péninsule.

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Le Monde avec AFP

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