A Taïwan, le président veut rouvrir les tribunaux militaires pour contrer l’« infiltration » chinoise

| 4 763


Le président de Taïwan, Lai Ching-te, lors d’un discours sur la réaction du gouvernement face à l’infiltration chinoise à Taipei, le 13 mars 2025.

C’est une commémoration qui n’avait pas eu lieu depuis cinq ans. Vendredi 14 mars, la Chine a célébré avec faste le 20e anniversaire de sa loi antisécession, autorisant une attaque contre Taïwan si l’île déclarait son indépendance. A cette occasion, Zhao Leji, président de l’Assemblée nationale populaire et troisième personnage de l’Etat chinois, s’est affiché aux côtés de Lin Xiangyang, haut gradé de l’Armée populaire de libération chargé des manœuvres dans le détroit de Taïwan mais aussi Wang Xiaohong, le ministre chinois de la sécurité publique. Une façon sans doute de rappeler que la Chine se prépare méthodiquement à reprendre Taïwan. « Nous devons encore améliorer notre système législatif pour punir les forces pro-indépendance », a conclu Zhao Leji.

Il faut dire que la veille, le président taïwanais Lai Ching-te, membre du Parti démocrate progressiste (DPP), a qualifié la Chine de « force étrangère hostile » pour la première fois, tout en dévoilant des mesures importantes pour lutter contre les tentatives d’infiltration et d’espionnage. « La Chine est déjà une force hostile étrangère telle que définie dans notre loi anti-infiltration », a déclaré M. Lai lors d’une conférence de presse à Taipei, en référence à une loi taïwanaise adoptée en 2019.

Il vous reste 77.15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link