

Dans son agence immobilière Century 21 du 16e arrondissement, tournée vers l’ouest parisien et au-delà, David Emsalem a renoncé à mettre ses annonces d’appartements à louer sur les grandes plateformes, « pour ne pas être englouti ». « Si on publie ne serait-ce que trois annonces, on est certains de ne plus pouvoir travailler, le téléphone sonne 20 fois par heure. Les studios et les deux-pièces partent immédiatement. Les clients dans nos bases, qui ont déposé un dossier en amont sur notre site, sont prioritaires. »
La demande de logements à louer dans la capitale ne cesse de progresser, tandis que l’offre se tarit, particulièrement celle des appartements familiaux. « On constate une vraie pénurie sur ce type de biens, il y a très peu de turnover, poursuit-il. Seuls partent les locataires qui y sont contraints, après une séparation ou pour une mutation. » Le directeur de l’agence passe en revue son large portefeuille de 400 biens, dont les propriétaires lui ont confié la gestion. « Le mois dernier, j’ai reçu moins d’une dizaine de demandes de congé, dit-il. C’est moitié moins qu’à la même période l’an dernier », alors que la crise pesait déjà lourdement sur le marché locatif depuis 2022.
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