A la tête de l’éducation nationale, la mue d’Edouard Geffray, « techno » qui doit devenir politique

| 3 684


Edouard Geffray, ministre de l’éducation nationale, lors de la visite du lycée professionnel Gustave-Ferrié, à Paris, le 7 novembre 2025.

Le 22 octobre, alors que le grand public entend pour la première fois la voix du nouveau ministre de l’éducation nationale, Edouard Geffray frappe d’emblée les esprits en jugeant la situation de l’école « extrêmement inquiétante » lors d’un entretien sur France Inter. « En tant que ministre, j’ai un devoir de lucidité », justifie-t-il au Monde.

Ces premières déclarations signent le changement de posture de ce haut fonctionnaire, qui fut le numéro deux du ministère durant cinq ans (2019-2024) en tant que directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco), propulsé numéro un dans le sillage de l’arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon, le 12 octobre. « Un fonctionnaire, ça ne s’appartient pas, son lieu d’exercice c’est le bureau du ministre, pas la place publique », défend-il.

Après de premiers pas prudents dans ses nouvelles fonctions, Edouard Geffray doit désormais tracer sa ligne politique, qui se traduira dans les premiers arbitrages qu’il lui revient de rendre d’ici la fin du mois de décembre pour préparer la rentrée 2026. Le chantier va de la finalisation du budget au devenir des « groupes de besoins » au collège, en passant par des mesures qu’il promet de prendre pour les collèges les plus en difficulté.

Il vous reste 87.11% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link