
Pour Bruxelles, l’année 2025 doit être l’année de la relance de son partenariat avec les pays du pourtour méditerranéen. Trente ans après le lancement du processus de Barcelone qui avait, dans la foulée des accords de paix d’Oslo entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine de 1993, encouragé l’Union européenne (UE) à multiplier les accords d’association avec les pays de la rive sud, l’Europe entend donner un nouveau souffle à ses relations, parfois très orageuses, avec les pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient.
Mobilisée par la guerre en Ukraine et sa confrontation avec la Russie, l’UE s’est fortement engagée ces dernières années avec les pays du voisinage oriental. Outre l’Ukraine et la Moldavie, Bruxelles a relancé ses discussions avec les Balkans occidentaux, mettant en place un vaste plan de soutien économique pour les préparer à un éventuel élargissement.
Vis-à-vis des pays du voisinage sud, Bruxelles s’est en revanche d’avantage concentrée ces dernières années sur le renforcement des frontières et la maîtrise des flux migratoires après être restée très largement spectatrice des « printemps arabes » qui avaient secoué la région, et plus récemment de la guerre menée par Israël à Gaza.
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