

Mardi 9 septembre au soir, tandis que leur ciel était illuminé par les salves de bombes incendiaires, les habitants de la ville de Gaza se sont couchés avec des sentiments mitigés mais l’espoir en berne, après la frappe israélienne, plus tôt dans la journée, qui a visé les membres du Hamas, en discussion au Qatar sur un accord de cessez-le-feu.
Vivant dans son appartement à moitié détruit du camp d’Al-Chati, près de la ville de Gaza, Basma Al-Aidi, elle, n’a jamais cru à un arrêt des bombardements issu de ces pourparlers à répétition. « Chaque négociation a échoué jusque-là. Je n’ai plus aucun espoir. Il y aura bien une fin à tout cela, mais serons-nous encore vivants pour la voir ? », lâche la mère de deux enfants qui, jointe par téléphone, n’a plus de mots pour décrire son épuisement. Les autorités israéliennes interdisent l’accès de la bande de Gaza aux journalistes internationaux depuis l’attaque du 7 octobre 2023.
Il vous reste 85.28% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.