
Question à un expert
Je pars en vacances pendant un mois, y a-t-il des précautions à prendre vis-à-vis de mon assurance habitation ?
Avant une absence prolongée de sa résidence principale, il est essentiel de relire attentivement les clauses de son contrat d’assurance habitation. Tous prévoient des durées maximales d’inhabitation – quatre-vingt-dix jours le plus souvent (si vous partez plus longtemps, vous pourriez être moins bien couvert, ou ne pas être couvert).
Certains contrats imposent des mesures de prévention – la fermeture des arrivées d’eau, l’activation de l’alarme, le verrouillage des portes, fenêtres et volets. Si ces précautions ne sont pas respectées, en cas de sinistre (vol, dégât des eaux, etc.), l’indemnisation peut être réduite, voire refusée.
Les équipements extérieurs, comme la piscine, les clôtures, les abris de jardin ou les plantations, ne sont généralement pas couverts par défaut. Il faut alors souscrire une extension de garantie, pouvant coûter de quelques dizaines à une centaine d’euros par an, selon les biens.
Délai de déclaration
Si vous louez un logement pour les vacances, vous pouvez bénéficier de la garantie villégiature, qui couvre les dommages matériels causés au bien occupé temporairement. Elle peut être incluse dans votre contrat ou activée sur demande, par une extension de garantie.
En cas de sinistre, il faut prévenir immédiatement l’assureur, qui peut faire intervenir des professionnels (serrurier, plombier, société de gardiennage) pour sécuriser rapidement les lieux. Le délai de déclaration est de cinq jours à compter de la découverte du sinistre, réduit à deux pour les vols.