

L’entrée formelle des Etats-Unis dans la guerre entre Israël et l’Iran risque, entre autres dégâts, d’attiser une nouvelle flambée des cours pétroliers. Alors même que le président Donald Trump avait annoncé, jeudi, deux semaines de réflexion, son armée a frappé trois sites iraniens d’enrichissement d’uranium, dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin.
Sans même attendre les répliques de l’Iran, l’un des principaux producteurs d’or noir, l’inquiétude gagne les marchés quant à d’éventuelles perturbations sur l’approvisionnement mondial en pétrole. Avec 3,5 millions de barils de brut produits par jour en mai, selon l’Agence internationale de l’énergie, la République islamique est en effet le troisième acteur des 12 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) – derrière l’Arabie saoudite (9,1 millions de barils chaque jour) et l’Irak (4,2 millions). Lundi 23 juin, le prix du baril de Brent a bondi de 6 % à l’ouverture en Asie, après la pause du week-end. De quoi hisser le brut de la mer du Nord au-dessus des 81 dollars (70,50 euros), son plus haut niveau depuis la fin janvier, avant un reflux. En Europe, les cours étaient stables à l’ouverture.
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