Anthony Phelps, poète et romancier haïtien, est mort

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Anthony Phelps, en  2012.

Le poète, romancier et dramaturge haïtien Anthony Phelps aurait eu 97 ans le 25 août, mais il a quitté ce monde avant, dans la nuit du 11 au 12 mars, à Montréal, au Canada, où il s’était établi en 1964. Celui qui aimait apostropher ses amis poètes par l’expression « Poète… vos papiers ! », empruntée à Léo Ferré, était l’un des plus grands que la terre d’Haïti ait jamais portés. L’un de ceux, aussi, si ce n’est celui qui aura su la chanter mieux que tout autre avec son poème culte Mon pays que voici.

D’abord gravé sur disque en 1966, ce long « cheminement poétique à travers l’histoire d’Haïti, de la période indienne et de la Traite des Noirs (…) jusqu’à la consolidation de la dictature obscurantiste et sanguinaire de François Duvalier » – pour reprendre les mots de sa compagne, Hélène Maïa – est souvent comparé au Cahier d’un retour au pays natal du Martiniquais Aimé Césaire (1913-2008) et au Chant général du Chilien Pablo Neruda (1904-1973).

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