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![Marc de Cacqueray-Valmenier, ancien leader du groupe d’ultra-droite Zouaves Paris, qui comparaît pour avoir agressé des militants de SOS-Racisme, arrive au palais de justice de Bobigny, le 6 décembre 2024.](https://img.lemde.fr/2025/02/07/0/0/6000/4000/664/0/75/0/2f9fa07_sirius-fs-upload-1-pd1nnq6izavn-1738968174733-000-36pp246.jpg)
Le 14 décembre 2022, la France éliminait le Maroc en demi-finale de la Coupe du monde de football au Qatar (2-0), et trente-huit personnes étaient interpellées au coup de sifflet final à la sortie d’un bar du 17e arrondissement de Paris : un groupe de militants appartenant, selon les policiers, à la « mouvance d’extrême droite », parmi lesquels quinze fichés S et un certain nombre de nostalgiques du nazisme et d’adeptes du coup du poing ayant sévi au sein de groupuscules violents désormais dissous (GUD, Zouaves, Génération identitaire).
A l’initiative du rassemblement : Marc de Cacqueray-Valmenier, 26 ans, ancien leader des Zouaves, condamné récemment à dix-huit mois de prison, dont neuf avec sursis, pour avoir frappé des militants de SOS-Racisme lors d’un meeting d’Eric Zemmour. Deux jours avant le match, il avait convoqué ses troupes, sur le réseau Telegram, par un message appelant à la « mobilisation générale pour défendre le drapeau contre les hordes de Marocains ».
Le résultat des fouilles pratiquées lors des interpellations laissait peu de doutes sur leurs intentions : matraques télescopiques, gants coqués, bombes lacrymogènes, protège-tibias, fumigènes, cagoules. Sept jeunes hommes âgés de 22 à 26 ans, dont Marc de Cacqueray-Valmenier, avaient été renvoyés pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences » devant le tribunal correctionnel de Paris.
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