Repoussée de deux semaines par rapport à ses dates habituelles en raison des Jeux paralympiques, la braderie de Lille s’est ouverte samedi 14 septembre, dans la matinée. L’un des plus grands marchés aux puces d’Europe attire chaque année près de 2,5 millions de visiteurs dans la ville nordiste.
Malgré ce décalage, annoncé dès janvier 2023 par la maire de Lille Martine Aubry, « personne ne manque, tout le monde est là », s’est réjoui l’édile vendredi matin sur France Bleu Nord, en précisant que 5 500 exposants étaient attendus, dont « la moitié d’habitants, 2 000 commerçants et 545 brocanteurs et antiquaires ».
L’événement, qui se termine dimanche à 18 heures, revêt également un fort enjeu sécuritaire : « 3 000 agents de l’Etat (policiers, gendarmes, douaniers, militaires) seront mobilisés », a expliqué vendredi la préfecture du Nord.
De premiers chineurs dès vendredi
Bien qu’officiellement interdites avant le lancement de la braderie samedi à 8 heures, les ventes ont commencé dès vendredi dans certains secteurs piétonniers de la ville, où de premiers chineurs ont tenté de faire de bonnes affaires.
Depuis 2017, la vente de tout produit ou objet neuf (hors commerces sédentaires) est d’ailleurs « strictement interdite », la ville présentant l’événement comme « la plus grande vitrine européenne du réemploi ».
Alors que 500 tonnes de moules seront englouties au cours du week-end, Lille invite les restaurateurs à réaliser des tas de moules dans le périmètre de la braderie et à les signaler pour permettre leur recyclage. Quant aux invendus alimentaires, ils seront distribués lundi midi lors d’un « grand repas solidaire », organisé par la ville avec des associations, commerçants et restaurateurs.